Skip to content

Le secteur de l’aide aux sans-abri a fortement évolué ces dernières années.

Alors qu’en 1976, on répertoriait une cinquantaine de maisons d’accueil proposant quelques 1.063 places d’hébergement, il existe, aujourd’hui, plus de 4.200 places pour « personnes sans logement » en Wallonie et à Bruxelles, réparties en une centaine de services.

A ces  centres d’hébergement il faut rajouter les services « ambulatoires » tels que le travail de rue, les services d’accueil de jour, de guidance à domicile ou de housing first.

A ces différents services, s’ajoutent des initiatives ponctuelles telles que les dispositifs d’hiver (augmentation de la capacité d’hébergement d’urgence dans les abris de nuit), les initiatives citoyennes (distribution de repas, collectes de vêtement, soins…).

Les acteurs du secteur de l’aide aux sans-abri

Au vu des difficultés rencontrées par les sans-abri (qu’ils soient des habitants de la rue, des femmes battues ayant quitté leur foyer pour se sauver et sauver leurs enfants, des ex-détenus, des familles expulsées de leur logement…), il existe donc une diversité de services qui tentent de répondre à des besoins variés. L’AMA tient à cette diversité.

Parmi eux, les Centres public d’action sociale (CPAS) figurent en première place. En effet, en tant qu’acteurs publics locaux assurant l’aide sociale (en plus d’une aide matérielle ou financière), le président d’un CPAS doit accorder une aide urgente et une adresse de référence aux personnes sans-abri qui sollicitent l’aide sociale du CPAS.

De plus, il faut citer le travail réalisé par les services généralistes tels que les services sociaux privés ambulatoires, les hôpitaux, les maisons médicales, les services de police.  Ajoutons à ceux-ci, les agences immobilières sociales, les sociétés immobilières de services publics, les unions de locataires, les prisons, les services d’aide à la jeunesse, les maisons de repos…

Enfin, les acteurs de terrain reconnaissent l’existence d’un secteur de l’aide aux sans-abri. Ce secteur, spécialisé, se compose de deux types de services : les services agréés et subsidiés et les services non-agréés (ou en voie de l’être).

Description des différents services :

Asile/Abri de nuit et hébergement d’urgence

Structure ayant pour mission d’assurer, gratuitement et inconditionnellement, un hébergement collectif d’urgence pour la nuit aux personnes en difficultés sociales.

Service d’accueil de jour

Pour se « poser » en journée. Structures d’accueil accessibles en journées qui procure un accompagnement social, des services d’hygiène et de soin (douche, dentiste, lessive, soins infirmiers), des repas, des consignes, des loisirs, des lieux d’accueil et de convivialité.

Maisons d’accueil

Structures d’hébergement à moyen terme proposant un suivi social généraliste, visant l’autonomisation et la réinsertion des personnes.

Travail de rue

Partir à la rencontre des habitants de la rue dans leur contexte de vie pour leur offrir un accompagnement, une orientation ou tout simplement pour créer du lien.

Guidance à domicile et travail post hébergement

Travail nécessaire de prévention et de lien après un hébergement.  Travail souvent réalisé via des logements de transit des Agences immobilières sociales (AIS) avec lesquelles un partenariat est de plus en plus fréquent.

Maisons de vie communautaire

Structure qui assure aux personnes ayant préalablement séjournée en maison d’accueil un hébergement qui peut être de longue durée et un accompagnement visant l’autonomisation et la réinsertion sociale. (Structure propre à la Région wallonne).

Maison d’hébergement de type familial

Etablissement pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes en difficultés sociales pour un hébergement limité dans le temps (structure propre à la Région wallonne).

Housing first AMA

Housing first, Habitat solidaire, logement accompagné…

Nouvelle forme d’habitat répondant à des besoins actuels : liens sociaux, économie de moyens…

Squat et occupations précaires

Installation pour un temps donné (et de manière légale ou non) d’individus décidés à redonner un usage à un bâtiment inoccupé : habitat, commerce pop-up store, atelier d’artiste…

La convention d’occupation précaire est un contrat entre le propriétaire du bien et les occupants pour régulariser/encadrer l’occupation et pérenniser le séjour des intéressés ; cette convention d’occupation est dite précaire en ce que ces derniers s’engagent à partir dès qu’aura pris consistance le projet de réaffectation du bien développé par le propriétaire, par exemple.

Structures d’hébergement non-agréées (SHNA)

Structures offrant un hébergement payant pour personnes sans abri, qui ne sont ni agréées ni subventionnées ni contrôlées par les pouvoirs publics et qui ne sont pas soumises au respect de certaines dispositions telles que celles définies par voie législative pour les services d’hébergement des personnes sans abri.  Les SHNA sont tantôt des sociétés commerciales, tantôt des ASBL.  Certaines développent de bonnes pratiques, mais d’autres ont des pratiques inquiétantes en terme de manquements, voire d’abus sur les personnes et sur leurs biens.

Outre l’absence de logement, les personnes que nous accompagnons connaissent bien souvent des problématiques cumulées de santé, de santé mentale, d’assuétudes mais également de handicap, d’isolement social, d’illettrisme, …

Ces personnes sont donc également accompagnées par des services spécialisés qui leur proposent une aide et un suivi spécifique. Il s’agit entre autre des centres de santé mentale, des services d’aide et de soin aux personnes handicapées, des services d’aide aux justiciables, des services d’aide juridique, …

En Région wallonne comme à Bruxelles, il existe une série de coupoles, de centres d’appui et de recherches ainsi que des acteurs de coordination de l’action autour des personnes sans abri.

L’ASBL AMA

Créée en mai 1968, la Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA) fédère des institutions assurant l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement d’adultes et de familles en difficultés psychosociales mais aussi des personnes morales ou physiques actives dans le domaine de l’aide et de l’accueil de personnes en grande précarité sociale.

NOUS SUIVRE SUR LES RÉSEAUX :

 

BRUXELLES

13 Rue des Champs Élysées – 1050 Bruxelles

NAMUR

Rue de Bomel 154 – 5000 Namur

AVEC LE SOUTIEN DE

     

L’ASBL AMA

Créée en mai 1968, la Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA) fédère des institutions assurant l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement d’adultes et de familles en difficultés psychosociales mais aussi des personnes morales ou physiques actives dans le domaine de l’aide et de l’accueil de personnes en grande précarité sociale.

BRUXELLES

13 Rue des Champs Élysées – 1050 Bruxelles

NAMUR

Rue de Bomel 154 – 5000 Namur

AVEC LE SOUTIEN DE


     

Back To Top