2024 sera une année électorale en Belgique. Dans ce contexte, le Guide Social souhaite être…
Journée internationale des migrants: des citoyens se mobilisent pour les accueillir
« Migrations sans danger dans un monde qui bouge« , c’est le thème de la journée internationale des migrants qui se tient ce lundi 18 décembre. « La Journée internationale des migrants est l’occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination« , peut-on lire sur le site internet des Nations Unies.
Ce 18 décembre est donc l’occasion de mettre en lumière les initiatives citoyennes pour venir en aide aux migrants dans notre pays. Catherine et Daniel sont de ceux-là. Ils accueillent des migrants chez eux depuis deux ans déjà. Quand ils se rendent au parc Maximilien, ils ne savent jamais avec qui ils vont rentrer. Parfois il s’agit de personnes qu’ils connaissent déjà bien. « Ce sont des gens qui essayent de passer en Angleterre, mais ça ne marche pas donc ils reviennent ici pour se refaire héberger. Si on les connait, on se fait coucou et s’ils ont envie, ils viennent chez nous bien évidemment. »
Je me sens comme à la maison
Ces migrants viennent de Libye, d’Irak. Ils sont passés par l’Italie, par la France. Dans ces foyers bruxellois, ils retrouvent une chaleur humaine. C’est le cas de John. « Ici, je me sens comme à la maison, confie-t-il. Je peux faire ce que je veux quand je veux. Elle est comme ma maman et ma sœur en même temps. J’avais perdu cette sensation en quittant mon pays, ma maison. »
C’est la plateforme citoyenne qui s’occupe de répartir les migrants dans les familles. « Les nouveaux hébergeurs auront des personnes que nous connaissons qui ont déjà été hébergés depuis quelques temps, explique Medhi Kassou, un des bénévoles. Les nouveaux arrivants seront envoyés dans une famille qui a de l’expérience. »
La plateforme citoyenne fait partie de ces acteurs qui veulent faire évoluer les mentalités. Beaucoup de bénévoles le disent : « Au début, j’avais peur, mais ça, c’était avant. »