2024 sera une année électorale en Belgique. Dans ce contexte, le Guide Social souhaite être…
Exit Pascale Peraïta : voici qui composera le nouveau conseil d’administration du Samusocial
La page Mayeur-Peraïta du Samusocial va officiellement se tourner ce mardi. Sur le coup de 18 heures, une Assemblée générale de l’asbl doit acter la démission de cinq administrateurs actuels, dont celle du président Michel Degueldre et de Pascale Peraïta. L’arrivée de cinq nouveaux visages se fera lors de la même réunion.
Ces cinq nouveaux visages sont des professionnels et/ou connaisseurs du secteur de l’associatif et de l’aide aux SDF. Il s’agit de Christophe Happe (directeur du centre hospitalier Jean Titeca), Christine Vanhessen (directrice de la fédération des maisons d’accueil), Stéphane Heymans (directeur opérationnel chez Médecins du Monde), Nic Van Craen (VUB) et de Bruno Vinikras (ancien commissaire royal adjoint à la politique des immigrés et membre de la commission de vigilance du Parti Socialiste).
Précisons d’ailleurs qu’il s’agit d’un CA de transition. « Il va compléter sa composition, en tout cas c’est ce qu’on nous a dit…« , confesse un proche de l’association.
Pas qu’une simple formalité
Pour l’instant les nouveaux administrateurs affichent une très grande prudence. « Michel Degueldre a enfin compris qu’il doit se distancier du Pascale Peraïta », glisse un observateur avisé du Samusocial. « Elle essaie de se couvrir, notamment sur le plan financier par rapport à des décisions prises sous son contrôle« . L’approbation des comptes sera-t-elle possible dans ces conditions ? Pas sûr…
Pour les administrateurs, la priorité absolue sera la mise en oeuvre du plan hiver 2017-2018. Ensuite, il faudra s’atteler à l’outil : « Nous allons prendre connaissance des dossiers, jusqu’ici nous n’avons accès à rien« , dit l’un d’eux. Un autre : « La gestion de l’outil est une priorité (…) il n’est pas question à ce stade de tout jeter d’un coup à la poubelle ». Voilà qui sonne comme une réponse à la Ministre Fremault qui – sur les ondes de la Première – condamnait le Samusocial à devenir « une coquille vide ».
Michel Geyer – Photo : Belga