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La SPA de La Louvière mobilisée auprès des sans-abri
Pour la SPA, il était logique d’adhérer au projet de l’UWPA.
Au-delà des difficultés de se réchauffer, de se nourrir ou encore de se laver, les personnes sans abri sont régulièrement confrontées à la difficulté de prendre soin de leur animal, bien souvent compagnie indispensable pour affronter la vie. Consciente qu’il fallait à tout prix offrir une solution à ces personnes précarisées et à leur compagnon à quatre pattes, l’Union wallonne pour la protection animale (UWPA) lance un projet inédit en Wallonie.
Dans les prochains mois, l’UWPA offrira aux personnes sans abri un suivi de l’état de santé de leurs compagnons de vie, avec vermifuge et anti-puces, consultations vétérinaires pour les problèmes graves et stérilisations, distribution de matériel et de nourriture et sensibilisation au bien-être animal. Pour mener à bien ce projet, plusieurs collaborations ont été nouées. Dans les parties prenantes, chez nous, on retrouve la SPA de La Louvière.
Cette dernière soutient l’initiative en permettant à ses vétérinaires de collaborer pour les opérations urgentes et les stérilisations, en plus de permettre un accueil provisoire pour les animaux en convalescence ou en mauvaise santé et ayant besoin de soins ou traitements urgents. “Il était logique pour nous de prendre part à ce projet, sur lequel l’UWPA planche depuis plusieurs mois”, explique Gaëtan Sgualdino, président de la SPA louviéroise.
“Il faut prendre conscience que si une personne est dans la précarité, son animal aussi, qu’il s’agisse d’un chat ou d’un chien. L’animal est tout aussi victime et peut à son tour être confronté à des problèmes de santé. Le plus fréquent reste les infestations parasitaires (puces, vers,…) et les problèmes bucco-dentaires. En permettant aux personnes précarisées de faire voir leur animal, nous sommes en première ligne pour apporter des solutions concrètes.”
Dans un premier temps, les animaux seront vus par des assistants en soins vétérinaires, qui redirigeront l’animal et le maître vers un vétérinaire si cela s’avère nécessaire.
Source: DH.be – publié le 27/10/2019